Etude des champignons

Pour une fois, je vais vous parler d’étude des champignons.

Surtout qu’une de mes passions est entre autres, l’étude des chanterelles ou girolles. Depuis plusieurs années, j’ai entrepris leur recherche afin d’en comprendre leur biotope et d’étudier leur diversité et implantation dans ma région. Mes 2 genres de prédilection, sont donc naturellement les genres Cantharellus et Craterellus.

Si aujourd’hui je vous parle de protection et d’étude, c’est parce qu’on m’a transmis un exemplaire du Bulletin n°10 – Année 2012 de la Fédération Mycologique de l’Est. Si vous souhaitez savoir ce que c’est, je vous engage à visiter leur site internet .Depuis cette fin d’année 2011, j’avais complètement oublié que j’avais participé à la rédaction d’un article intitulé, Cantharellus pseudominimus et romagnesianus, deux raretés européennes observées en Franche-Comté.

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Encore des cèpes

Encore une petite cueillette de cèpes ce dimanche après-midi.

Cette fois, j’ai tout prévu : mon reflex numérique, le trépied, de quoi filmer et un super coin à cèpes. La seule chose que je n’ai pas prévue, c’est la météo : ciel gris et sombre, brouillard …

Il faut que je vous explique ce qu’est un super coin à cèpes : c’est un secteur de plusieurs hectares, la plupart du temps, paumé en pleine forêt où personne ne va… Aucune chance de rencontrer quelqu’un là bas, à moins qu’un autre curieux ose s’y aventurer.

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Cèpes surprise !

Aujourd’hui aucune sortie cèpe n’était programmée !

Après avoir cavalé toute l’après-midi d’hier pour tenter de fournir des spécimens intéressants de champignons pour l’exposition mycologique de Belfort qui se tient ce dimanche, nous avons programmé une sortie l’après midi, consacrée à la cueillette des girolles ou chanterelles. Les cèpes, ce sera pour plus tard.

La météo est formidable : soleil et chaleur, idéal après la pluie de ces derniers jours pour accélérer la sortie et la croissance de tous les cèpes que je vous ai présentés ces derniers jours. Depuis plusieurs semaines, je souhaitais visiter un beau secteur de forêt constitué de gros chênes et de gros hêtres principalement.

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Cèpes en altitude

Cèpes en altitude ou pas ?

C‘est la question que je me posais depuis plusieurs jours. Ce matin debout à 5 heures pour m’avancer au maximum dans les différentes tâches qui m’incombaient et pour pouvoir me libérer un peu dans l’après-midi et foncer à 750 m d’altitude dans les Vosges saônoises pour chasser les cèpes.

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Cèpes party !

Cèpes party ou plutôt c’est parti ! Vilain jeu de mots de ma part.

Aujourd’hui je sentais que le moment magique où les cèpes sortent en abondance était arrivé. Cela faisait environ 10 jours que l’on avait eu les premières véritables pluie d’automne. C’est à environ 450 mètres d’altitude, au pied des Vosges, que j’ai pu voir ma première grosse pousse de cèpes d’automne 2012.

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Prémices d'automne

Les champignons sont probablement les plus beaux prémices d’automne.

Difficile d’appréhender cette curieuse période où l’on bascule de l’été vers l’automne. Si l’on observe un peu les champignons, cette période est malgré tout assez facile à repérer. Après une bonne partie de septembre sans pluie, la pluie est enfin arrivée depuis plusieurs jours, les températures ont baissé.

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Coupes de bois et pollution

Je n’ai rien contre l’exploitation de nos forêts. Les coupes de bois sont une source de revenus non négligeable pour nos communes et notre région et une source d’emplois locaux.

Mais force est de constater que depuis quelques années, avec la mécanisation, nous sommes passés de simples coupes de bois à une exploitation à outrance, dans une logique de sylviculture. De nouvelles essences sont plantées, changeant définitivement la nature du sol et l’équilibre de ce fragile biotope qu’est une forêt.

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Une cueillette de chanterelles

Il n’est pas interdit de temps en temps de succomber au plaisir de la table et au plaisir de la cueillette. Cette semaine, j’ai ramassé quelques chanterelles, histoire de faire plaisir à certains.

Il faut dire qu’avant de réaliser cette cueillette, j’étais allé dans cette partie de bois peu fréquentée afin de réaliser quelques clichés de champignons. En effet, même si la forêt n’est pas très belle, elle abrite, en plus d’une station de chanterelles assez impressionnante, une belle diversité de champignons.

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Cèpes? Les revoilà !

Cette année, j’ai eu la chance de trouver des cèpes à partir de début juin, avec presque 3 semaines d’avance par rapport aux autres années grâce à des conditions météo favorables.

Tout au long de l’été, à la faveur des périodes pluvieuses, sèches, ensoleillées et chaudes, les cèpes ont ainsi fait leur apparition d’une façon assez étrange : pousse précoce sous feuillus début juin, pousse violente et abondante en altitude cet été et ainsi de suite…

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Une chanterelle rare par ici !

C’est le 27 juin 2012 que j’ai eu la chance de découvrir cette chanterelle ou girolle rare dans notre région : Cantharellus ferruginascens f. lilacinopruinatus ou chanterelle ou girolle ferrugineuse dans sa forme à chapeau pruineux rose lilas.

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Attention aux Omphalotus illudens – Clitocybes illusoires

Le clitocybe illusoire ressemble dans certaines conditions à la chanterelle ou girolle (Cantharellus), ou encore à la fausse chanterelle ou fausse girolle (Hygrophoropsis aurantiaca) et peut être la cause d’une intoxication sévère.

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Au paradis du mycophage - Suite et fin

Suite du tour d'horizon des champignons comestibles que l'on trouvait ce week-end de septembre et que le mycophage que je suis, que vous êtes, recherchons.

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Au paradis du mycophage

Un tour d'horizon des champignons comestibles que l'on pouvait voir ce week-end des 8 & 9 septembre et que le mycophage que je suis, que vous êtes, recherchons.

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Le nouveau Terra Morchellarum, c'est parti !

Bonjour à tous,

Après quelques mois de réflexion et de mise en place, j'ai le plaisir de vous présenter le nouveau blog Terra Morchellarum que vous pouvez désormais découvrir ici

Bonne découverte !

8500 lecteurs !

8500 lecteurs, c'est ce nombre que le blog a atteint début juin !

En à peine 3 mois, vous avez été particulièrement nombreux à venir et revenir lire les différents articles présentés ici. Au total cela fait des milliers de pages vues, les vidéos d'illustration ont été visionnées par près de 8000 internautes...

Inutile de vous dire que cette fréquentation est une sacrée surprise pour moi. Au mieux, je m'attendais à quelques dizaines de lecteurs !

Du coup, je suis bien ennuyé quant à l'avenir de ce blog.

Oreilles de cochon et bêtes à corne pour trouver des places à morilles

Toujours à propos de mes différentes sorties, j'en profite pour vous présenter les fameuses oreilles de cochon ou pézizes veinées - Disciotis venosa.

C'est un champignon très bon indicateur de places potentielles à morilles blondes.  Il pousse d'ailleurs dans le même type d'habitat. J'ai trouvé celui-ci au pied d'un gros frêne dans un sous-bois frais.



Par ici, c'est un champignon plutôt rare qui préfère les sols calcaires. Il se développait en plaine, à 350m d'altitude. Il faudra que j'analyse le sol pour en savoir davantage.

Oreille de cochon ou Pézize veinée - Disciotis venosa.

Quelques sorties en montagne

Un article un peu plus long que d'habitude pour évoquer mes sorties en altitude dans les Vosges saônoises.

Je suis parti un peu à l'aventure en montagne, aucun coin connu à prospecter et pour cause : les Vosges, massif non calcaire,  ne sont pas réputées pour les morilles.

J'ai donc décidé de prospecter quelques bordures de pâture à 700m d'altitude, et les secteurs aux alentours pour voir ce qu'on pouvait  y trouver, et éventuellement découvrir de nouvelles zones à prospecter pour l'année prochaine.



Ma première sortie a été pauvre au niveau fongique et s'est soldée par une sortie historico-buccolique.

Voici les seuls champignons que j'ai pu observer.

Trouver des morilles grâce aux entolomes !

Au cours de mes sorties, j'ai eu la chance de découvrir de bien belles morilles.

Si vous vous demandez comment je les ai trouvées, voici une astuce bien pratique quand la saison s'avance et que la végétation leur sert de cachette.

Je pars à la chasse aux entolomes de printemps. Les plus courants sont l'entolome en bouclier - Entoloma clypeatum et l'entolome des haies - Entoloma sepium.



Si vous avez déjà lu l'excellent article de Daniel Sugny, le président de la Société Mycologique du Pays de Montbéliard et de Denis Labarre, vous connaissez les liens étroits qui existent entre les entolomes printaniers et les morilles.

Une morille jaune ou blonde du groupe "esculenta"

Je vous avais montré le début de sa pousse dans cet article.

Début de pousse d'une morille blonde.

C'est pour l'instant la seule morille de ce groupe que j'ai trouvée cette année. Elle pousse dans mon biotope n° 3.

Des sorties champignon intéressantes : verpes coniques - suite

Dans cet  article, je vous avais parlé de différentes stratégies possibles pour rechercher les morilles.

Il s'agissait d'un bosquet constitué d'aubépine, prunellier et d'un vieux pommier à l'abandon.



Pour mémoire, voici une photo de ce bosquet que je vous avais montrée.

Un bosquet potentiellement intéressant.

Des sorties champignons intéressantes : verpes coniques - Verpa conica

Avec la fin de cette période pluvieuse et des températures quasi estivales, j'en ai profité, ces derniers jours, pour réaliser différentes sorties dans différents biotopes à différentes altitudes.

Mes cueillettes de morilles ayant été abondantes, je pouvais partir l'esprit tranquille et curieux.



Plutôt que de vous présenter mes sorties une par une, j'ai préféré regrouper mes trouvailles par thème, sauf pour ma sortie en altitude.

Tout d'abord, un petit mot sur les biotopes fréquentés : j'ai réalisé une sortie en altitude à 700m dans une zone boisée de forêt vosgienne, puis une zone de pâturage.

La morille conique, ça se mérite !

Et ça se mérite à plus d'un titre ! Quelle soit d'ailleurs conique ou vulgaire !

Non seulement pour trouver vos coins à morilles, vous devez passer du temps à les rechercher.

Vous remarquerez, à ce propos, que dans le jargon des ramasseurs de morilles, on parle de traque, de cachette, de chasse aux morilles et autres termes de chasse .



Mais encore vous devrez faire preuve d'une foi, d'une persévérance, d'un sixième sens qui vous dicte de continuer encore et encore, à toute épreuve.

Et lorsqu'enfin vous atteignez le saint Graal, vous n'êtes pas au bout de vos peines !

Une cueillette de morilles exceptionnelle

Cela ne m'arrive pas souvent d'en récoler autant...

Il faut dire que ce 19 avril 2012, les premières morilles m'attendaient déjà assez loin de mon spot habituel, dans l'herbe !

Morilles dans l'herbe.

Morille, Morchella elata, dans l'herbe.

Morille, Morchella elata, dans l'herbe.

Oreilles de Judas

C'est un champignon pas si courant que ça par ici.

Ailleurs vous le rencontrerez souvent sur du sureau.

Cette année, j'ai eu la chance de le trouver sur 2 stations distinctes.



L'oreille de Judas ou Auricularia auricula-judae, est assez facile à reconnaitre grâce à son aspect gélatineux mat, à sa forme d'oreille, sa couleur, ses grosses rides et la petite pruine blanchâtre que l'on voit très bien sur les photos.

Oreille de Judas typique.

Oreille de Judas typique.

Arrivée des morilles rondes

C'est la seule station de morilles rondes ou Morchella esculenta var. rotunda que je connaisse.

Je l'avais repérée l'an dernier et je me demandais si la place était pérenne ou pionnière.

Il faudra quelques années pour le déterminer, mais ce 19 avril 2012, la première a décidé de montrer le bout de son chapeau.

La première morille ronde apparait.

Petite promenade en montagne

Ce mercredi 18 avril, j'ai effectué une petite randonnée en montagne.

Le terrain acide des Vosges ne se prête pas à la pousse des morilles, mais on peut parfois découvrir des choses intéressantes.



A part un biotope magnifique pour les champignons d'été, je n'ai rien vu côté fongique.

Un biotope intéressant dans les Vosges à explorer cet été.

Morille et climat de cet avril 2012

Cela ne vous aura certainement pas échappé, après une période sèche, ensoleillée et chaude, nous connaissons, depuis une semaine environ, un temps couvert, parfois pluvieux et particulièrement froid, avec quelques gelées la nuit.



Quelles peuvent être alors les conséquences pour la pousse de nos précieuses morilles ?

Et voici les Tricholomes de la Saint-Georges ou vrai Mousserons 2012

Sortie de prospection ce samedi dans une zone calcaire, pour changer, à la recherche de morilles jaunes, Morchella esculenta.

Aucune morille au tableau de chasse, mais un beau rond de sorcière de Tricholomes de la Saint-Georges ou "vrai" Mousserons - Calocybe gambosa.




Ce sont les premiers, mais la pousse s'annonce particulièrement abondante et dense.

Une belle cueillette de morilles

Le 5 avril, j'avais repéré des petites morilles qui sortaient enfin grâce à quelques averses dans mon biotope n°1 moins humide que mon biotope n°2.

Le résultat est à la hauteur de mes espérances ce mardi 10 avril 2012.




En plus de très belles morilles qui pèsent jusqu'à 25 grammes, j'ai constaté que de nombreuses petites morilles montraient le bout de leur chapeau.

Encore des morilles ...

Samedi 7 avril, à l'occasion d'une promenade du chien, je suis passé vite fait sur mon biotope n°2 où j'avais laissé quelques petites morilles grandir.

Malgré le manque de pluie, elles ont bien grandi en se cachant dans la végétation pour profiter de l'humidité.

Morille cachée.

Morilles cachées.

Je n'ai pas eu le temps d'y retourner avant ce mardi 10 avril en raison du week-end de Pâques.

Nouvelle pousse de morilles !

Morille dans le biotope n°1 avant la pluie.

Il y a quelques jours, je m'inquiétais à cause de la sécheresse.

Mon biotope n°1 ne m'avait montré qu'une seule morille.






Grâce à la pluie de ces derniers jours, j'ai eu la surprise de constater

Premières morilles 2012 !

Et voici mes premières morilles 2012, de jolies Morchella elata, repérées la veille, en train de pousser sous de vieux pommiers, des ronces et arbustes dans mon biotope n°2.



Espérons que la pluie tant attendue va enfin tomber pour favoriser leur pousse.

Morchella elata.

Morchella elata.

Mes coins à morilles,suite...

Ma troisième station est très classique également :
il s'agit d'une zone herbeuse avec trois arbres.
Dans cette zone poussaient les morilles – Morchella esculenta.
J'ignore si l'implantation est pionnière ou pérenne car les premières morilles sont apparues à côté d'une zone à feu récente.

Morille en bordure d'une place à feu.

Morchella esculenta.

Morchella esculenta.

Ma quatrième station est un peu particulière car il ne s'agit pas

En attendant les morilles 2012, mes coins à morilles.

J'en profite pour vous présenter les coins à morilles que j'ai découverts en 2011.

Ma première station est classique :

il s'agit d'une zone en friche avec entre autres des trembles.
Dans cette zone, se trouvent à quelques mètres seulement 2 tâches de morilles – Morchella elata.



En analysant un peu le terrain, j'ai également trouvé des restes anciens de place à feu. J'ai aussi trouvé des morilles au pied de certains trembles jusqu'à 40 mètres des 2 tâches principales.
Il s'agit probablement d'un secteur où l'implantation des morilles est pérenne.

Morchella elata.

Morchella elata.

Biotope n°1 avec trembles.

Ma deuxième station est classique également :

Comment trouver les morilles.

Après avoir répondu à la question « quand chercher les morilles?» vient naturellement la question « comment chercher les morilles?».

Une ancienne place à feu dans une zone débroussaillée.

La mise en place d'une certaine stratégie permet d'augmenter ses chances de belles découvertes.
Les bonnes stations de morilles peuvent être de 2 natures : les stations pérennes où la morille apparaît chaque année, et les stations pionnières où la morille apparaît uniquement une ou 2 années de façon abondante avant de disparaître ensuite.



Si l'on a jamais trouvé de morilles, on trouvera facilement des renseignements généraux qui permettent d'identifier des biotopes qui pourraient être propices aux morilles.
Si l'on a déjà trouvé des morilles, on pourra chercher des secteurs similaires ou présentant quelques variantes, cela permet d'approfondir ses connaissances et de mieux cibler ses recherches.

Bosquet avec aubépine.

Je ne parlerai pas ici des plantes associées aux morilles. C'est un sujet vaste et surtout, avec le temps et pas mal de prospection dans différentes régions, je me suis aperçu que ces associations variaient beaucoup. Ceci fera l'objet d'études plus approfondies.

Quand rechercher les morilles ?

Si vous connaissez un ou plusieurs ramasseurs de morilles, votre tâche va être simplifiée : dès que ces personnes vont en trouver, vous pourrez commencer vos recherches.

Perce-neige

Si vous ne connaissez personne, votre tâche va être un peu plus compliquée mais je peux vous donner quelques pistes.



En général, j'observe l'avancement de la végétation : l'éclatement des premiers bourgeons, la fin de fleurissement de certaines plantes comme les perce-neige ou nivéoles (Galanthus nivalis ou Leucojum vernum), le début de fleurissement des anémones des bois (Anemone nemorosa) et des jonquilles (Narcissus pseudonarcissus) sont de bons indicateurs.

Premières trouvailles.

C'est lors d'une de ces promenades que j'ai eu le plaisir de trouver ces tubaires. Il est difficile de préciser l'espèce sans une étude microscopique. Il s'agit probablement de Tubaria hiemalis ou romagnesiana.


Ce champignon de petite taille peut se rencontrer dès l'automne, pousse en hiver au moindre redoux et pousse encore au début du printemps. Il croît généralement sur des débris ligneux. Outre son aspect esthétique, il est intéressant pour le chercheur de morille que je suis à plus d'un titre.

Et quand vient la saison des morilles...

Fin d'hiver.

L'hiver est encore là, mais quelque chose d'indéfinissable nous sort d'une certaine torpeur. Peut-être s'agit-il de températures plus clémentes, de chants d'oiseaux plus nombreux... Toujours est-il que tout chercheur de morilles se réveille, comme la végétation sentant le printemps, avec cette idée en tête : aller visiter ses coins préférés.



Je ne déroge pas à cette règle. Une espèce d'instinct me dicte d'aller voir mes stations. Inutile de vous dire que je sais déjà par avance que je n'ai aucune chance de trouver des morilles aussi tôt en saison.

Bien connaître le terrain et le climat de sa zone de prospection. Partie 2.

A partir de ces observations, on peut déjà établir un début de stratégie de prospection.

Un bon terrain pour la morille.

La morille aime les terrains humides, frais mais pas trop et relativement bien exposés.












On éliminera donc les terrains trop lourds et mal exposés.
Pour reconnaître un terrain léger ou lourd, il suffit de prélever un peu de terre et comme le font les jardiniers, de la serrer fortement dans la main.

Bien connaître le terrain et le climat de sa zone de prospection. Partie 1

Le premier casse-tête à résoudre avant de foncer tête baissée à la recherche de morilles est de connaître le terrain et le climat de sa zone de prospection.

Si vous habitez une zone dont le climat est assez constant et le terrain de même nature partout, votre tâche sera aisée.
Ce n'est malheureusement pas mon cas.

Et voici mon terrain de chasse actuel.

Panorama.

 Une zone de moyenne montagne du sud du massif des Vosges, les Vosges Saônoises, dont les points culminants sont le Ballon de Servance (1216m) et La Planche des Belles Filles (1148m).
Ronchamp Champagney se situent au niveau des premiers contreforts à environ 300 m d'altitude dans le Parc Naturel des Ballons Comtois.

La morille, un champignon à part parmi les ramasseurs !

Bienvenue sur mon blog !

La morille tient une place à part parmi les ramasseurs de champignons.

En effet, ce champignon est particulièrement difficile à trouver, il arrive assez tôt en saison et il est particulièrement délicieux.



J'ai eu l'occasion d'en trouver dans de nombreuses régions au gré de mes déménagements successifs.

Lorsque je suis arrivé dans cette région, grâce à l'expérience