Avec la fin de cette période pluvieuse et des températures quasi estivales, j'en ai profité, ces derniers jours, pour réaliser différentes sorties dans différents biotopes à différentes altitudes.
Mes cueillettes de morilles ayant été abondantes, je pouvais partir l'esprit tranquille et curieux.
Plutôt que de vous présenter mes sorties une par une, j'ai préféré regrouper mes trouvailles par thème, sauf pour ma sortie en altitude.
Tout d'abord, un petit mot sur les biotopes fréquentés : j'ai réalisé une sortie en altitude à 700m dans une zone boisée de forêt vosgienne, puis une zone de pâturage.
J'ai également effectué une sortie sur une zone en vallée de forêt riveraine, de bosquets et de pâtures à 400m d'altitude et j'ai enfin réalisé une sortie dans une zone de plaine constituée de forêt, de bosquets et de pâtures.
Premières trouvailles dans la famille des Morchellaceae : Je les attendais dans mon biotope n°4, mais rien ne sortait.
C'est en prospectant ailleurs, dans une zone de quasi forêt riveraine que j'ai eu la chance de les croiser.
Je vous avais déjà montrer une petite verpe conique lors de ma sortie du 22 avril.
Cette fois, j'ai trouvé un secteur préservé où elles ont pu atteindre des tailles impressionnantes ou des formes atypiques.
Sur la photo de gauche, on voit parfaitement l'insertion du pied dans le haut du chapeau, typique des verpes coniques ou des verpes de bohême, contrairement à la morille, dont le chapeau est inséré dès le bas du chapeau, soit directement comme les morilles du groupe esculenta, soit par une fine membrane, la vallécule dans le groupe des elata, que l'on voit en coupe sur la photo de droite. Le morillon, quant à lui, a une insertion du pied à mi-hauteur dans le chapeau.
Dans cette zone préservée de toute cueillette, les verpes coniques atteignent des tailles impressionnantes !
J'ai également trouvé des verpes avec une allure atypique, dont le chapeau est nettement cervelliforme et dont l'insertion du pied est faite par une sorte de vallécule. Bien qu'il s'agisse probablement de verpes coniques également, j'en ai prélevé une afin de réaliser une étude microscopique poussée.
Mes cueillettes de morilles ayant été abondantes, je pouvais partir l'esprit tranquille et curieux.
Plutôt que de vous présenter mes sorties une par une, j'ai préféré regrouper mes trouvailles par thème, sauf pour ma sortie en altitude.
Tout d'abord, un petit mot sur les biotopes fréquentés : j'ai réalisé une sortie en altitude à 700m dans une zone boisée de forêt vosgienne, puis une zone de pâturage.
J'ai également effectué une sortie sur une zone en vallée de forêt riveraine, de bosquets et de pâtures à 400m d'altitude et j'ai enfin réalisé une sortie dans une zone de plaine constituée de forêt, de bosquets et de pâtures.
Premières trouvailles dans la famille des Morchellaceae : Je les attendais dans mon biotope n°4, mais rien ne sortait.
C'est en prospectant ailleurs, dans une zone de quasi forêt riveraine que j'ai eu la chance de les croiser.
Je vous avais déjà montrer une petite verpe conique lors de ma sortie du 22 avril.
Cette fois, j'ai trouvé un secteur préservé où elles ont pu atteindre des tailles impressionnantes ou des formes atypiques.
Verpes coniques. |
Verpes coniques. |
Sur la photo de gauche, on voit parfaitement l'insertion du pied dans le haut du chapeau, typique des verpes coniques ou des verpes de bohême, contrairement à la morille, dont le chapeau est inséré dès le bas du chapeau, soit directement comme les morilles du groupe esculenta, soit par une fine membrane, la vallécule dans le groupe des elata, que l'on voit en coupe sur la photo de droite. Le morillon, quant à lui, a une insertion du pied à mi-hauteur dans le chapeau.
Insertion typique du pied de la verpe. |
Insertion typique du pied de la morille. |
Vallécule chez les morilles "elata". |
Pas de vallécule pour les "esculenta". |
Dans cette zone préservée de toute cueillette, les verpes coniques atteignent des tailles impressionnantes !
Une taille record ! |
Environ 17 cm pour cet exemplaire. |
J'ai également trouvé des verpes avec une allure atypique, dont le chapeau est nettement cervelliforme et dont l'insertion du pied est faite par une sorte de vallécule. Bien qu'il s'agisse probablement de verpes coniques également, j'en ai prélevé une afin de réaliser une étude microscopique poussée.
Chapeau cervelliforme. |
Insertion du pied atypique. |
Bonjour JL
RépondreSupprimerEt une nouvelle découverte de champis pour moi , merci pour cette découverte.
Margot
Merci Margot, ce champignon n'est pas très commun.
Supprimeril est vrai qu on ne le croise pas trés souvent...
RépondreSupprimerj ai remarqué au fils de ton blog que tu ne coupes pas les champignons avec un couteau...une raison à cela?
j ai entendu beaucoup de version sur le sujet
Oui, j'ai bien sûr mon opinel 10 dans la poche... mais en ramassant le champignon délicatement sans le couper, le mycélium n'est pas trop dégradé, l'identification de certains champignons est facilitée et surtout certains mycologues de ma connaissance préconisent ce mode de ramassage plutôt que la coupe pour éviter l'attaque par certaines maladies, voire d'autres champignons... Je n'ai jamais lu d'études à ce propos, mais mes stations étant fragiles et rares, j'essaie d'avoir le moins d'impact sur elles
Supprimermerci pour ta réponse
RépondreSupprimermon grand père m a appris à cueillir les champignons en les coupant.j ai donc gardé ce réflexe qui permet d avoir des champignons beaucoup moins difficile à nettoyer.
mais j ai souvent entendu qu on pouvait oxyder le mycélium en faisant ainsi et donc que l on abîmait ces places...
mais en arrachant la terre comme sur les photos de tes mousserons tu n abîmes pas plus les places?
je n ai pas remarqué d impact sur mes stations de morilles... mais je pense que je vais commencer à faire comme toi, ou cas ou ;).je couperai le pied aprés un arrachage soigneux
Pour les mousserons et la plupart des champignons que je présente ou présenterai ici, j'extrais volontairement le pied avec un peu de terre pour que les photos soient correctes et l'identification facilitée. Pour certains champignons très rares, ce sera juste des photos "in situ" pour préserver les places au maximum.
SupprimerDis-donc, tu nous mettrais pas la main sur une nouvelle variété ?
RépondreSupprimerMerci en tout cas pour ce blog toujours aussi intéressant et pédagogique !
ElXixi
Non, mais cela démontre la nécessité de creuser un peu plus lorsque les champignons sont un peu atypiques...ici une micro des spores devrait éclaircir le "mystère"...
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