Alors que tout le monde commence à paniquer en raison des conditions
météo que nous connaissons dans l’Est de la France et commence à penser
que la saison est compromise, je me décide enfin à aller prospecter à
la recherche des morilles et des hygrophores de Mars.
Nous sommes début avril, et sauf année
exceptionnelle et rarissime, je ne trouve jamais mes premières morilles
avant le 3 ou 4 avril. Mes morilles semblent avoir une horloge
biologique réglée comme du papier à musique pour se décider à pointer le
bout de leur cône.
En fait, et contre toute attente si on s’en tient uniquement à la
météo, les conditions sont plutôt favorables pour une saison de morille
exceptionnelle :
- courant mars, nous connaissons une lente fonte de la neige, suivie
d’une bonne période de pluie et d’une période printanière propice au
réveil végétal lent et progressif.
- cette période est interrompue par une période de grisaille pendant
laquelle les températures chutent, le vent d’est souffle, mais cette
période est entrecoupée de période de petites pluies ou de neige aptes à
entretenir une certaine humidité sur la couche superficiel du sol.
- depuis quelques jours, nous connaissons une période plus ensoleillée,
toujours venteuse, mais avec des températures plus clémentes. J’en
profite pour réaliser quelques mesures au sol car ce soleil de fin mars,
tout début d’avril, dispense des rayons déjà bien puissants. Mes
mesures me donnent une température de 19°C au sol, idéale pour la sortie
des morilles.
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