Mes coins à morilles,suite...

Ma troisième station est très classique également :
il s'agit d'une zone herbeuse avec trois arbres.
Dans cette zone poussaient les morilles – Morchella esculenta.
J'ignore si l'implantation est pionnière ou pérenne car les premières morilles sont apparues à côté d'une zone à feu récente.

Morille en bordure d'une place à feu.

Morchella esculenta.

Morchella esculenta.

Ma quatrième station est un peu particulière car il ne s'agit pas

En attendant les morilles 2012, mes coins à morilles.

J'en profite pour vous présenter les coins à morilles que j'ai découverts en 2011.

Ma première station est classique :

il s'agit d'une zone en friche avec entre autres des trembles.
Dans cette zone, se trouvent à quelques mètres seulement 2 tâches de morilles – Morchella elata.



En analysant un peu le terrain, j'ai également trouvé des restes anciens de place à feu. J'ai aussi trouvé des morilles au pied de certains trembles jusqu'à 40 mètres des 2 tâches principales.
Il s'agit probablement d'un secteur où l'implantation des morilles est pérenne.

Morchella elata.

Morchella elata.

Biotope n°1 avec trembles.

Ma deuxième station est classique également :

Comment trouver les morilles.

Après avoir répondu à la question « quand chercher les morilles?» vient naturellement la question « comment chercher les morilles?».

Une ancienne place à feu dans une zone débroussaillée.

La mise en place d'une certaine stratégie permet d'augmenter ses chances de belles découvertes.
Les bonnes stations de morilles peuvent être de 2 natures : les stations pérennes où la morille apparaît chaque année, et les stations pionnières où la morille apparaît uniquement une ou 2 années de façon abondante avant de disparaître ensuite.



Si l'on a jamais trouvé de morilles, on trouvera facilement des renseignements généraux qui permettent d'identifier des biotopes qui pourraient être propices aux morilles.
Si l'on a déjà trouvé des morilles, on pourra chercher des secteurs similaires ou présentant quelques variantes, cela permet d'approfondir ses connaissances et de mieux cibler ses recherches.

Bosquet avec aubépine.

Je ne parlerai pas ici des plantes associées aux morilles. C'est un sujet vaste et surtout, avec le temps et pas mal de prospection dans différentes régions, je me suis aperçu que ces associations variaient beaucoup. Ceci fera l'objet d'études plus approfondies.

Quand rechercher les morilles ?

Si vous connaissez un ou plusieurs ramasseurs de morilles, votre tâche va être simplifiée : dès que ces personnes vont en trouver, vous pourrez commencer vos recherches.

Perce-neige

Si vous ne connaissez personne, votre tâche va être un peu plus compliquée mais je peux vous donner quelques pistes.



En général, j'observe l'avancement de la végétation : l'éclatement des premiers bourgeons, la fin de fleurissement de certaines plantes comme les perce-neige ou nivéoles (Galanthus nivalis ou Leucojum vernum), le début de fleurissement des anémones des bois (Anemone nemorosa) et des jonquilles (Narcissus pseudonarcissus) sont de bons indicateurs.

Premières trouvailles.

C'est lors d'une de ces promenades que j'ai eu le plaisir de trouver ces tubaires. Il est difficile de préciser l'espèce sans une étude microscopique. Il s'agit probablement de Tubaria hiemalis ou romagnesiana.


Ce champignon de petite taille peut se rencontrer dès l'automne, pousse en hiver au moindre redoux et pousse encore au début du printemps. Il croît généralement sur des débris ligneux. Outre son aspect esthétique, il est intéressant pour le chercheur de morille que je suis à plus d'un titre.

Et quand vient la saison des morilles...

Fin d'hiver.

L'hiver est encore là, mais quelque chose d'indéfinissable nous sort d'une certaine torpeur. Peut-être s'agit-il de températures plus clémentes, de chants d'oiseaux plus nombreux... Toujours est-il que tout chercheur de morilles se réveille, comme la végétation sentant le printemps, avec cette idée en tête : aller visiter ses coins préférés.



Je ne déroge pas à cette règle. Une espèce d'instinct me dicte d'aller voir mes stations. Inutile de vous dire que je sais déjà par avance que je n'ai aucune chance de trouver des morilles aussi tôt en saison.

Bien connaître le terrain et le climat de sa zone de prospection. Partie 2.

A partir de ces observations, on peut déjà établir un début de stratégie de prospection.

Un bon terrain pour la morille.

La morille aime les terrains humides, frais mais pas trop et relativement bien exposés.












On éliminera donc les terrains trop lourds et mal exposés.
Pour reconnaître un terrain léger ou lourd, il suffit de prélever un peu de terre et comme le font les jardiniers, de la serrer fortement dans la main.

Bien connaître le terrain et le climat de sa zone de prospection. Partie 1

Le premier casse-tête à résoudre avant de foncer tête baissée à la recherche de morilles est de connaître le terrain et le climat de sa zone de prospection.

Si vous habitez une zone dont le climat est assez constant et le terrain de même nature partout, votre tâche sera aisée.
Ce n'est malheureusement pas mon cas.

Et voici mon terrain de chasse actuel.

Panorama.

 Une zone de moyenne montagne du sud du massif des Vosges, les Vosges Saônoises, dont les points culminants sont le Ballon de Servance (1216m) et La Planche des Belles Filles (1148m).
Ronchamp Champagney se situent au niveau des premiers contreforts à environ 300 m d'altitude dans le Parc Naturel des Ballons Comtois.

La morille, un champignon à part parmi les ramasseurs !

Bienvenue sur mon blog !

La morille tient une place à part parmi les ramasseurs de champignons.

En effet, ce champignon est particulièrement difficile à trouver, il arrive assez tôt en saison et il est particulièrement délicieux.



J'ai eu l'occasion d'en trouver dans de nombreuses régions au gré de mes déménagements successifs.

Lorsque je suis arrivé dans cette région, grâce à l'expérience